À travers leur progression, tous les myciculteurs en viennent à découvrir les erreurs de parcours les plus aromatiques. Pour tenir une avance sur la moisissure, Fongivore offre un guide pratique, portant sur la culture efficace du mycélium. Gratuit et sous licence Creative Commons, il regroupe l'ensemble des connaissances nécessaires, de la théorie jusqu'à la construction de l'équipement adapté. Grâce à ces techniques, vous serez en mesure d'établir facilement vos coûts de production et de générer des volumes allant de 25 à plus de 100 L de mycélium par jour !

Que ce soit en alimentation (boulangerie, comestibles, fermentation alcoolique, tempeh), en agriculture (agroforesterie, mycorhize), en écologie (biodégradation, mycofiltration, mycorémédiation), ou dans d'autres secteurs (biopolymère, médecine), le potentiel fongique est considérable.

Tel qu'on la connait, la sélection naturelle à favorisé les organismes les plus aptes à s'associer.¹⁾ Ainsi, le wiki constitue une plateforme idéale pour partager nos progrès en temps réel, et contribuer ensemble à l'essor de ce potentiel.

Récolter un champignon équivaut à cueillir une fleur. Ce que nous voyons n'est qu'une modeste extension de tout un réseau souterrain de mycélium, souvent relié à de nombreuses plantes. Le mycélium est la partie végétative des champignons. Semblable à un ver de terre en forme de toile d'araignée, il décompose la matière organique et se développe à travers son environnement immédiat, qui lui sert à la fois d'abris, de support et de nourriture. Les champignons partagent plusieurs similitudes avec les animaux. Comme nous, ils inspirent de l'oxygène, exhalent du gaz carbonique, et sont inaptes à la photosynthèse. Il leur faut un intermédiaire, les plantes, pour utiliser l'énergie solaire. (Lire la suite)
     

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